Retour

Coronavirus : comment allez-vous, Denise Schuoler, et comment va votre famille ?

PI_Klientenbeispiele_4826_600_01.jpg

Denise Schuoler habite Rheinfelden, dans le canton d’Argovie, avec son mari et leurs deux filles. La plus jeune, Isabelle (11 ans), a une dystrophie musculaire et se déplace en fauteuil roulant électrique. Nous aimerions savoir comment la famille maîtrise le quotidien en période de pandémie.

Denise Schuoler rit : « En fait, cela n’a pas changé grand-chose. » Bien sûr, la situation est pénible, et on commence à en avoir assez du coronavirus. Mais la pandémie n’a pas chamboulé les habitudes de la famille. Isabelle n’est pas encore en âge de devoir porter un masque. À part au printemps dernier, elle a pu fréquenter l’école en présentiel et ainsi maintenir les contacts avec ses camarades. Comme elle n’a congé qu’un après-midi par semaine et que ces après-midi-là sont souvent occupés par des rendez-vous chez l’orthopédiste ou à l’hôpital, ce n’est pas inhabituel pour elle de ne pas voir ses amies en-dehors de l’école : c’était déjà comme ça avant la pandémie. 

Certaines restrictions se font quand même sentir : « Que mon mari et moi ne puissions plus amener Isabelle à l’hôpital ensemble n’est pas idéal », explique Denise Schuoler. Ils ne peuvent plus non plus faire les courses ensemble. Et d’une manière générale, la famille passe plus de temps à la maison. « Mais cela ne nous dérange pas », ajoute-t-elle. Au contraire : cette situation particulière a encore renforcé les liens au sein de la famille.

« Le premier confinement a été un freinage brutal. »

En été, quand la situation l’a permis, ils ont parfois fait des excursions pendant le week-end avec leur camping-car. Pour sortir un peu, changer d’air et de décor. C’était dommage de ne pas pouvoir fêter Noël avec la famille élargie. Mais au moins, ils étaient les quatre ensemble. À ce moment-là, ils s’étaient déjà habitués à la nouvelle situation. « Le premier confinement a été un freinage brutal », se souvient Denise Schuoler. « Mais après, il n’y a plus eu de grand chamboulement. » C’est vrai que son mari, dessinateur indépendant pour des menuiseries, a dû faire face à une importante perte de mandats.  « Mais nous prenons les choses comme elles viennent », explique Denise Schuoler. Cette attitude calme et positive de la famille s’est répercutée sur Isabelle : « Elle est restée gaie, son caractère enjoué n’a pas changé », dit la maman. La famille n’a pas non plus eu besoin de davantage de soutien à cause de la pandémie.  

Denise Schuoler regrette cependant qu’il ne soit plus possible d’aller ensemble au zoo ou à des manifestations culturelles. De plus, leur cercle d’amis leur manque. Ils attendent aussi avec impatience le moment où la météo et les conditions sanitaires leur permettront de faire à nouveau de grandes virées en camping-car. Jusque-là, ils poursuivent leur vie en prenant chaque jour comme il vient. Telle a toujours été leur philosophie. 

« Cette situation particulière a encore renforcé les liens dans notre famille. »

pied de page

monter