La conseillère d’Etat Isabelle Moret a ouvert la soirée en rappelant les défis persistants et la responsabilité de l’État pour mieux prendre en compte cette double peine. Elle a souligné l’importance d'intensifier les actions pour lutter contre ces violences.
La prise de parole de Cécile Aguillaume, paire-aidante ayant une expérience professionnelle dans le domaine du soutien aux femmes victimes au SAVI de Neuchâtel, a constitué un moment fort de la soirée. En tant que femme en situation de handicap ayant elle-même subi des violences, elle a livré un témoignage rendant concrète une réalité encore trop peu visible. Elle a évoqué les difficultés quotidiennes, la double discrimination, les formes de violence institutionnelle, mais aussi les ressources que ces femmes doivent mobiliser pour faire face à des situations intenables.
La table ronde et les échanges qui ont suivi ont aussi mis en avant les difficultés rencontrées et dégagé quelques pistes comme le renforcement des mesures de prévention, la déstigmatisation du handicap et en particulier la formation des juges sur la question des violences domestiques.
Retour 
