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Un vélo cargo pour M. Durieux

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M. Durieux ne peut pas évoluer dans l’apprentissage du permis de conduire. C'est pourquoi il était difficile pour lui d'aller chez ses clients (il travaille comme aide-paysagiste). Il a sollicité l’aide de Pro Infirmis pour l’achat d’un vélo-cargo.

M. Durieux a 25 ans. Il bénéficie d’une rente AI ainsi que de prestations complémentaires. Il a fait, sur 2 ans, une formation pratique d’aide-paysagiste. Le CFC, ainsi que l’AFP auraient été trop difficiles d’accès. Il a sollicité l’aide de Pro Infirmis pour l’achat d’un vélo-cargo. Un soutien financier lui a été octroyé via les Prestations d’aide pour les personnes en situation de handicap, un fonds géré par Pro Infirmis sur mandat de la Confédération. Grâce à son vélo, M. Durieux se sent plus libre et autonome. Il peut travailler et se déplacer comme il le souhaite. De plus, son vélo est électrique, ce qui rend la tâche plus facile. D’ailleurs, il peut aller jusqu’à 25km/h et possède environ 100 km d’autonomie. M. Durieux était aide-paysagiste, il a travaillé presque deux ans pour sa commune et a décidé, grâce à son vélo, de devenir indépendant et d’avoir ses clients privés chez qui travailler. Dès à présent, il peut déplacer ses outils dans son « coffre » à vélo, par exemple il peut y mettre un sécateur, une tronçonneuse, un coupe-haie ou encore une tondeuse à gazon. En ayant des clients privés, il peut adapter ses horaires à ses « envies » et à ses capacités.

Maintenant, il a comme projet d’économiser de l’argent afin de pouvoir acheter des machines, relatives au paysagisme, uniquement électriques. (Bien que ceci demande une grande somme.)

Un vélo cargo dans un parcImage d'un vélo cargo dans un parc

Dans le futur, il s’imagine encore avec son vélo. Dû à son handicap, il ne peut malheureusement pas évoluer dans l’apprentissage du permis de conduire (bien qu’il aurait fortement apprécié avoir cette chance). Par conséquent, son vélo est un peu comme sa voiture. Il dégage beaucoup d’intérêt pour son travail ainsi que pour son vélo, cela lui offre un épanouissement certain et lui permet de se sentir plus autonome. Sa famille se réjouit également énormément de cette nouvelle situation.

M. Durieux vit à Pinos, en colocation avec deux autres personnes. Il se fait à manger indépendamment, 2 fois par semaine. Il admet tout de même avoir besoin d’aide pour tout ce qui est administratif. Cette aide est fournie par un curateur.

Depuis avril, il a déjà parcouru presque 2000 km avec son vélo.

Pour se rendre chez ses clients, il emploie son vélo qu’il aménage en outillage selon ses journées. Tous ses outils sont stockés dans un garage de l’institution Pinos à Courtemaîche.

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